- Fantasy

Détails

Échelle 28mm
Tient sur une base ronde de 25mm
En métal blanc
28mm des talons aux yeux
35mm du bout des pieds aux yeux (ses immenses talons la font marcher sur la pointe des pieds)

Notes

Concept par Benoit Guerville. Sculpture par Fausto Gutiérrez López (Yedharo Models). Peinture par minivince (Team Toulouse).
Une version SF d'Asharah est aussi disponible.

Background

"Se rendre ? Se rendre !!! Ces gens tiennent-ils à m’insulter ? N’ont-ils aucun savoir-vivre ?"

La femme s’était levée d’un bond dans un cliquetis de métal.
Son armure ajustée luisait tel un gant d'airain sur un corps si parfait qu’il semblait irréel.
Tout en elle semblait irréel.

Comme ces talons d’acier, si vertigineux qu’il semblait impossible d’espérer faire un seul pas et encore moins livrer bataille avec de telles bottes. Ou comme cette haute coiffure ornée de grandes cornes de bronze bien trop lourdes pour une tête aussi délicate. Tout lui conférait une présence magnétique, presque douloureuse tant elle était intense.

Trop belle, trop grande, trop puissante.
Asharah, une reine tout droit sortie des enfers.
Autour d’elle, rien que des soldats d’élite ; l’avant-garde de sa gigantesque armée, prête au combat, attendait son bon vouloir.

Son esprit semblait s’habituer à l’étrangeté de la nouvelle et commençait à en mesurer toutes les conséquences, la plongeant dans une stupeur grandissante.

"Se rendre ?!... Ils veulent… se rendre ? Sans même livrer bataille !?"

Le messager acquiesça sans oser prononcer un seul mot.

Pendant un moment, elle resta sans voix. Le silence sembla durer une éternité. Malgré les deux cents guerriers en arme qui l’entouraient à cet instant, malgré les monstrueuses bêtes de somme, l’acier et l’alcool qui coulait à flots, plus rien, plus un bruit, plus un souffle. Même le crépitement du feu semblait avoir diminué.

D’un seul coup, plus vite qu’un serpent, elle fit volte-face. En un instant elle était nez à nez avec l’un de ses conseillers, les yeux plantés dans les siens.
Son geste était si rapide, si soudain que le messager se sentit pris d’une nausée, comme si quelque chose dans l’espace et le temps s’était tordu de façon abjecte.

Le conseiller était une montagne de muscles, bardé de lames d’acier acérées et de cicatrices. Des têtes fraîchement coupées ornaient sa ceinture. Un monstre de guerre. Il dépassait Asharah de deux bonnes têtes.
Face à elle, il avait l’air d’un petit enfant. Silence.

La vérité dans toute son ampleur semblait enfin s’imposer à elle.

"Ils veulent se rendre… Pourquoi ? Pourquoi personne ne veut jouer avec moi ?"

Le conseiller baissa les yeux. Un instant, son menton sembla trembler.
"Je ne peux pas… comprendre", dit l’homme à mi-voix.

Asharah haussa un sourcil.
"On dit 'Je ne comprends pas', Xiagan. Tu sais que je déteste qu’on écorche la langue de ces gens. Je déteste qu’on parle n’importe quelle langue d’une manière inélégante. Dire que nous avons appris leur langue pour leur faire part le plus courtoisement possible de notre intention de raser leur citée, et voilà comment ils nous remercient…"

Elle fit une autre volte-face tout aussi soudaine pour hurler dans la direction de la plaine d’où était apparu le messager.
"Bande de bâtards impuissants !! Je pisse sur vos salopes de mères, je crache à la gueule de vos ancêtres, vous n’êtes qu’un tas de fumier putride !!! "

Comme surprise par son emportement soudain, Asharah jeta un rapide regard en coin vers ses troupes derrière elle, tira de ses deux mains sur le haut de son corset en métal pour réajuster sa poitrine, puis, lentement se tourna à nouveau vers sa petite armée.

Tous la regardaient, immobiles. Beaux, séduisants, vénéneux, terribles.

"Mes amis, nos adversaires nous refusent la joie de se battre. Nous ne nous abaisserons pas à danser avec eux, à rire et chanter la joie du combat avec des adversaires qui ont déjà perdu d’avance. Mais nous marcherons tout de même. Je leur réserve d’autres plaisirs... "

Une flamme illuminait à nouveau son regard. Elle claqua dans ses doigts, aussitôt un immense étendard emplit le ciel. Au pied de l’étendard se tenaient deux superbes femmes entièrement dévêtues. A côté d’elles, une masse de chair surmontée d’un angelot difforme avançait en première ligne.
Marchant vers eux, elle murmura pour elle-même : "Mes petits, heureusement que vous êtes près de moi…"

Détails

• Échelle 28mm
• Tient sur une base ronde de 25mm
• En métal blanc
• ~29mm du sol aux yeux
• Devise (au dos de son manteau) : Hunde, wollt ihr ewig leben?
Proposée par F. Kalamorz (Allemagne), elle signifie: "Bandes de chiens, voulez-vous vraiment vivre éternellement ? (il s'agit d'une citation célèbre de Frédéric le Grand)", qui a crié cette phrase à ses soldats en fuite lors de la Bataille de Kolin...

Notes

Concept par Benoit Guerville, Mireille Frenette et Jean-Romain Barrau. Sculpture par Benoit Guerville et Jean-Romain Barrau.

Détails

Echelle 28mm
Hauteur totale : 11 cm
Utilisable sur une base ronde de 25mm
En métal blanc avec le drapeau en résine

Notes

ils forment un groupe de commandement hors du commun.
Ne manquez pas non plus l'Edition Limitée 54mm d'Eleriel & Alaniel.

Background

"Combien de centaines d’innocents a-t-elle massacrés rien que pour faire de nous ses esclaves ?!"
"Je sais…"

Ce n’était pas la première fois que les deux jumelles avaient cette conversation. À vrai dire, c’était un sujet qui revenait sans cesse, comme s'il était impossible de parvenir à une conclusion. Elles parlaient doucement, comme plongées dans une rêverie éveillée.

La tente qui leur était réservée baignait dans les riches effluves d’un parfum capiteux. Des draperies somptueuses et des tapisseries ornées de fil d’or et de pierreries formaient un labyrinthe d’étoffes aux contours impossibles à cerner. Les flammes des candélabres de bronze dansaient en milliers d’éclats ondulant sur les métaux précieux des meubles, des statues, et sur les lourds bijoux qui ornaient les corps nus des deux jeunes Elfes.

Au milieu d’une multitude de chefs d’œuvres de toutes sortes et de toute provenance, les deux sœurs trônaient sur d’énormes coussins de soie et de velours, allongées, alanguies, le regard perdu dans le vide. Alaniel et Eleriel étaient si semblables qu’il était impossible de les différencier autrement que par les bijoux qu’elles portaient.
L’une d’elles avait posé sa tête sur la poitrine de sa sœur qui jouait négligemment dans ses cheveux.

Leur beauté langoureuse éclipsait toutes les merveilles assemblées dans la tente.

"Tous ces morts…", reprit la première.
Asharah, leur maîtresse avait fait bien plus que cela pour réussir enfin à les capturer. Elle avait dévasté des nations entières, renversé des rois et même défié des dieux.
On ne peut imaginer asservir les filles du Roi des Elfes sans faire quelques sacrifices.

"Mais souviens-toi", répondit l’autre. "Tous ces prétendants qui nous courtisaient, rien que des nobles mielleux, des couards. Pas un seul ne nous aimait vraiment…"

Un petit rire illumina le visage de la première. Elle tendit le bras vers le compotier en platine posé à côté d’elle. Sa main fine saisit une figue violette.
"Je me souviens de leurs têtes quand Père leur ordonna de mobiliser leurs armées pour faire face à Asharah…"
Ses dents blanches et parfaites croquèrent dans le fruit mûr à point.
"…Elle, elle était prête à tout perdre pour nous."
"Tu crois qu’elle nous aime ?" répondit sa sœur.
"… Je la déteste."
C’était maintenant à l’autre de sourire. "Passionnément ?"
"Regarde ce qu’elle a fait de nous…" Incapable de trouver plus de mots, elle continua un moment de caresser les cheveux de sa sœur. Puis sa main resta suspendue un instant alors qu’un souvenir traversait ses pensées. "Je crois que j’aime ça", chuchota-t-elle.
"Tu n’es qu’une traînée."
Sa sœur la repoussa d’un geste vif.
"Tu crois que je ne t’ai pas vue, comme tu es fière de porter sa bannière sur le champ de bataille, espèce de catin ?"
Les deux sœurs, face à face, se regardèrent un moment sans rien dire. L’une d’elles baissa la tête. Ses longs cheveux cascadèrent autour de son visage d’albâtre.
"Je crois que j’aime quand ils se jettent vers nous pour nous secourir et qu’ils tombent à nos pieds…"
Sans bruit, une larme coula lentement sur sa joue.
Sa sœur la prit dans ses bras.
"Je sais…"
Les deux sœurs restèrent dans les bras l’une de l’autre, en silence, pendant de longues minutes.
"Ce que nous vivons, c’est si…"
"… Fantastique ?"
"Personne ne nous a jamais aimées comme elle, personne ne nous aurait jamais autant donné…"
"Personne n’aurait su nous faire découvrir qui nous sommes vraiment…"

Au-dehors se mit à retentir le roulement des tambours. L’armée se préparait à donner l’assaut.
Bientôt, elles seraient en première ligne, aux pieds de leur maîtresse. Elles porteraient sa bannière et se laisseraient emporter à l’ivresse de la bataille.
C’était si bon.
Toujours étreintes, elles se mirent à pleurer à chaudes larmes.

Détails

Échelle 28mm
Tient sur une base carrée de 25mm
En résine de haute qualité
31mm du sol aux yeux
Hauteur totale : 74mm

Notes

Concept par Nick Hughes, Benoit Guerville et Jean-Romain Barrau. Sculpture par Viktor Grytsenko, Jean-Romain Barrau et Benoit Guerville.

Détails

• Échelle 28mm
• Tient sur une base ronde de 25mm
• En métal blanc
• ~29mm du sol aux yeux
• Devise (au dos de son manteau) : Den Teufel mit dem Beelzebub austreiben
T. Pichler (Autriche), nous a suggéré cette devise : "Elle veut dire 'Faire appel à Belzebuth pour bannir le diable. C'est aussi une référence à la devise de la version SF de la figurine, qui dit 'Quand il n'est pas libre, le diable envoit une femme'."

Notes

Concept par Benoit Guerville, Mireille Frenette et Jean-Romain Barrau. Sculpture par Benoit Guerville et Jean-Romain Barrau.

Détails

• Échelle 28mm
• Tient sur une base ronde de 25mm
• En métal blanc
• ~29mm du sol aux yeux
• Devise (au dos de son manteau) : Die Götter würfeln nicht
D. Tornier (Allemagne) nous a suggéré cette devise : "Cela veut dire Les dieux ne jouent pas au dés. C'est une adaptation de la célèbre citation d'Einstein exprimant son dédain pour le caratère intrinsèquement aléatoire de la mécanique quantique. J'ai présumé qu'Hildegard était le petit génie de la famille. Pour elle, il n'y a pas de hasard dans les règles qui gouvernent l'univers ou la précision de ses tirs..."

Notes

Concept par Benoit Guerville, Mireille Frenette et Jean-Romain Barrau. Sculpture par Benoit Guerville et Jean-Romain Barrau.

Comparatif des différentes versions :

Détails

Echelle 28mm
Environ 15cm du socle à la pointe des ailes
Socle rond de 30mm
Métal Blanc
Attention : Heaume Elfe Noir compatible uniquement avec les épaules Légères
Important : Lisez impérativement nos conseils pour le soclage et la stabilité de votre figurine.

Détails

Echelle 28mm 
Environ 25cm du socle à la pointe des ailes
Socle rond de 40mm
Métal Blanc et Résine pour les Ailes de chauve-souris
Attention : Heaume Elfe Noir compatible uniquement avec les épaules Légères
Important : Lisez impérativement nos conseils pour le soclage et la stabilité de votre figurine.

Détails

• Echelle 28 mm
• Tiennent sur des bases rectangulaires 25x50mm (incluses)
• Métal blanc
• Les jambes des cavalières sont moulées sur les chevaux
• Hauteurs totales à cheval: ~59 (avec Bouclier) et ~78mm (avec Bannière)
• Version piéton : ~29mm du sol aux yeux

Moloss, le guerrier maudit, l'amant damné, et Minion, le chérubin démoniaque et tourmenteur, font une figurine de musicien exceptionnelle qui peut être utilisée dans n'importe quelle armée maléfique, tant dans une unité de piéton que de cavalerie.

Background

"Personne… sait…
 
"Savent pas que… moi pense…"

"Pas mort… encore."

"Elle… m'a pas brisé…"

"Un jour… libre."

La créature frissonna en sentant quelque chose de doux effleurer sa peau.

Moloss était habitué à la griffure du fouet barbelé, au tranchant glacé des armes, aux morsures des crocs acérés.

Mais cela…
Cette douceur, c'était comme un tison brûlant.
Il sursauta et tenta d'échapper à ce toucher de velours.
Mais ses chaînes sonnèrent, le forçant à rester immobile à quatre pattes.

Il n'était qu'une monstrueuse masse de chair, une obscénité énorme et difforme. Comment imaginer que derrière le masque de cuir moisi qui couvrait sa tête massive, il y avait eu autrefois le visage du plus glorieux et puissant des hommes.

Se rappelait-il vraiment ?
Que s'était-il vraiment passé ?

Se pouvait-il qu'il ait été son amant, son frère, son roi ?
Tout ce qu'il savait, c'est qu'il l'avait trahi. Trahi son amour ou sa confiance.
Et ceci était son châtiment éternel.
Il avait été un héros, un conquérant, et maintenant, il n'était plus que…

Le toucher délicat le fit à nouveau sursauter et la voix de la femme résonna, gaie et malicieuse :
"Je t'ai amené ton petit compagnon, mon Très Cher. Cette journée s'annonce glorieuse !  Et tu marcheras à mes côtés !"

Les grognements de la petite créature lui donnaient la nausée. Elle ressemblait à la version démente d'un petit cupidon. Son visage était figé en une moue malsaine. De son dos, là où ses ailes auraient dû se trouver, jaillissaient deux paires de longues griffes comme les pattes d'une gigantesque araignée, ondulant lentement comme si elles étaient constamment à la recherche de quelque chose sur lequel s'abattre. Le monstrueux angelot commença à escalader son corps massif. À nouveau, l'homme monstre sursautant, tentant de s'esquiver, mais les chaînes résonnèrent une fois de plus, l'immobilisant alors que Minion se hissait au-dessus du joug placé sur ses épaules pour prendre place sur la selle installée sur son dos.

"Vous êtes si mignons tous les deux", dit la femme avec un sourire attendri.

Le petit ange morbide brandit deux maillets et les abattit sur les tambours attachés aux flancs de l'homme avec toute la force de ses petits bras potelés.
Moloss laissa échapper un râle de désespoir de sa gorge presque humaine.

La rumeur courait que Minion, le petit chérubin, était un rappel de leur amour passé. Chaque coup asséné sur les tambours résonnait comme le battement du cœur des deux amants lorsqu'ils étaient unis.
Chaque battement du tambour, comme le battement des cœurs de leur amour trahi.
 
"En avant ! Ce soir, nous combattons !"

A quatre pattes, couvert de chaînes, de clous et de pointes, l'angelot maléfique trônant sur son dos et battant la cadence d'une armée en marche, Moloss sortit de sa cellule, suivi par la longue silhouette d'Asharah, la femme qu'il avait aimé autrefois.
Dans son cerveau presque humain, au travers de la douleur et de la confusion, des pensées se formaient lentement.

"Un jour… Libre !"

Détails

• Echelle 28mm
• Excellente compatibilité avec la majorité des jeux de Fantasy
• Base ronde 25mm incluse
• Métal blanc

Notes

Concept par Benoit Guerville. Sculptée par Benoit Guerville et Jean-Romain Barrau.